En effet, l’ONU annonce une trajectoire «catastrophique» du réchauffement climatique de +2,7° avant la fin du siècle quand l’objectif est de maintenir le réchauffement de la planète à +1,5° comme le stipule l’accord de Paris de 2015.
L’objectif du “Pacte de Glasgow pour le climat” reste le même que celui de l’accord de Paris, ne pas dépasser les +1,5° sans pour autant que cela ne soit garanti.
La question d’une demande d’aide financière pour les pays les plus pauvres a été évoquée mais n’a pas abouti, en effet, les pays pauvres situés dans l’hémisphère sud sont ceux qui participent le moins au réchauffement climatique mais ce sont eux qui en subissent les dégâts en premier d’où cette demande d’aide.
Les énergies fossiles ont été indiquées dans le “Pacte de Glasgow pour le climat”, un détail suffisamment important pour être énoncé étant donné que le terme “énergies fossiles” n’a jamais été inscrit, que ce soit dans l’accord de Paris de 2015 ou dans aucune COP.
Néanmoins, des changements de dernière minute ont été fait à la demande de la Chine et de l’Inde sur la question des énergies fossiles pour revendiquer le droit à “un usage responsable” des énergies fossiles.
Alok Sharma, président de cette COP26 s’est dit “profondément désolé” pour ces derniers changements, submergé par l’émotion avec une voix tremblante et les larmes aux yeux, Alok Sharma a dû stopper son discours sous les applaudissements de la foule et a dit «Je comprends la profonde déception, mais il est également vital que nous protégions cet accord».
L’objectif de cette COP26 est celui de l’accord de Paris sont similaires, maintenir le réchauffement climatique à +1,5°.
Source : https://www.lefigaro.fr/cop26-la-vive-emotion-de-son-president-alok-sharma-apres-un-accord-decevant-2021
