C’est l’équipe d’investigation “Vert de rage” du journaliste Martin Boudot qui ont dévoilés au grand jour cette contamination ! L’enquête a été diffusée sur France 2 le jeudi 12 mai dans le magazine Envoyé Spécial.
Les PFAS sont facilement transportables, loin de leur source d’émission. Ils sont composés de milliers de produits chimiques synthétiques. Ce n’est pas la première fois que les eaux et les sols sont contaminés par les PFAS. Cependant, il est difficile et couteux de dépolluer les dépolluer.
Au sud de Lyon, c’est la plateforme industrielle de Pierre-Bénite qui est concernée. Les deux entreprises sont Arkema et Daikin qui ont eu recours aux PFAS. L’étude a été communiquée à François Veillerette, porte-parole de l’association des générations futures, puis à la maison de l’environnement de Lyon. Les risques d’expositions augmentent les risques de cancers, l’impact négatif sur les systèmes reproductifs et également sur l’environnement.
Plusieurs prélèvements ont été effectués sur quatre zones. L’eau du Rhône qui se trouve près des usines, l’eau du robinet, l’atmosphère et les sols. Un nombre important de PFAS ont été observés. Mais le pire reste l’eau du canal usinier avec un taux de concentration jusqu’à 36 000 fois plus élevées que les prélèvements précédents.
La nouvelle norme sur l’eau potable (qui sera appliquée en 2026) n’est pas respectée. Ce sont plus de 200 000 personnes concernées. Le filtrage de l’eau réalisé par les stations de traitement n’est pas suffisant pour les PFAS. Les prélèvements des sols et de l’air dépassent pareillement la norme en vigueur.
Il devient donc urgent d’agir, selon François Veillerette. L’association demande l’intervention de l’état en interdisant les rejets industriels de PFAS et de procéder à la dépollution de cette zone.
Source : https://www.actu-environnement.com/pollution-composes-perfluores-couloir-chiie-sud-lyon
