Anciennement Ernst & Young et Associés, EY est un cabinet d’audit financier et de conseil. EY vient de publier une étude basée sur 9000 consommateurs dispatchés dans 13 pays : Australie, Canada, Chine, Allemagne, Inde, Italie, Japon, Nouvelle-Zélande, Singapour, Corée du Sud, Suède, Royaume-Uni et États-Unis.
La recherche vise à déterminer la relation entre les futurs propriétaires de voitures et l’électricité et fait partie de l’indice de consommation de mobilité. Cette année, 41 % des participants ont déclaré qu’ils aimeraient choisir une voiture électrique comme prochaine voiture, contre 30 % en 2020. Bien que l’acceptation globale des véhicules électriques évolue d’année en année, cette enquête permet d’observer différentes tendances selon les étapes.
Certaines différences selon les pays consultés
Par exemple, en Chine, 48% des personnes interrogées ont déclaré qu’elles envisageaient d’utiliser des véhicules électriques pour leur prochaine voiture. En Italie, plus de 63 % des personnes interrogées ont déclaré vouloir passer aux véhicules rechargeables. En Corée du Sud et à Singapour, la réponse est la même dans 51% et 53% des cas.
Cependant, ce point de vue ne semble pas être le même partout. Dans les autres pays étudiés, les moteurs thermiques restent le premier choix. En France, les ventes de véhicules électriques ont augmenté de 61 % par rapport au premier semestre 2020. La Tesla Model 3 est actuellement la voiture électrique la plus vendue en France. Pour les pays qui semblent prêts pour l’électricité, chaque pays a un argument : l’environnement. De plus, l’étude met en évidence les principales préoccupations des futurs acheteurs, et les prix vont rebondir dans la plupart des cas.
Un coût à l’achat jugé encore trop élevé, malgré un coût de possession inférieur à une voiture thermique
Un consensus se dessine également sur les principaux freins à l’adoption des véhicules électriques : Pour les consommateurs, le coût d’achat dépasse désormais largement l’autonomie ou le temps de charge. Cependant, au départ ce montant plus élevé (souvent partiellement compensé par le système de bonus écologique, comme en France) peut aussi être considéré comme un investissement.
En effet, de nombreuses études ont montré que la fiabilité des véhicules électriques, des coûts énergétiques inférieurs à ceux de l’essence et des coûts de maintenance inférieurs font que leur coût de possession est systématiquement inférieur au coût de leur équivalent thermique.
Mi-juin 2021, une étude UFC-Que Choisir montrait qu’en France, qu’il s’agisse d’une voiture neuve ou d’une voiture d’occasion, qu’elle soit d’usage fréquent ou modérément utilisé, les véhicules électriques sont plus rentables que les véhicules électriques équivalents.
Source: https://lenergeek.com/2021/07/22/monde-consommateurs-prets-acheter-voiture-electrique/
