Le partage de production d’énergie solaire
Il faut en moyenne 5 à 10 ans pour rentabiliser une installation solaire dans une maison. Mais il doit encore être capable de s’équiper. Le projet est parfois entravé par le budget d’entrée et les capacités inhérentes aux logements. Existe-t-il une alternative ? La production d’énergie solaire partagée.
La tendance a commencé aux États-Unis en 2016. Un réseau d’énergie solaire partagé a déjà été mis en place à New York. Et la tendance gagne maintenant du terrain dans toute l’Europe. Cathy Crunelle, directrice du Future Home Lab d’Engie, estime que le partage de l’énergie solaire est une opportunité à saisir.
“Il existe beaucoup de pays pour lesquels un tel projet de communauté locale serait intéressant pour les zones où la production d’électricité n’est pas optimale.” D’après elle, il s’agit d’une “tendance grandissante qui rendrait l’énergie solaire encore plus intéressante.”
Le solaire intégré au bâtiment
Fenêtres solaires, tuiles solaires… L’heure est au bâtiment à énergie positive. Et en matière de construction, il existe plus d’alternatives que jamais pour incorporer des solutions solaires dans les matériaux de construction. Les rayons du soleil sont appelés à se développer, malgré leur confiance des années précédentes.
Ils génèrent de l’énergie solaire en intégrant un système photovoltaïque et en le connectant à un onduleur. Leur atout ? Un coût inférieur à une installation solaire sur le long terme pour un potentiel énergétique plus élevé car la surface de production est plus grande.
Le vitrage solaire est également un domaine en pleine croissance. L’intégration de fenêtres solaires est encore rare, même si plusieurs entreprises s’intéressent à ce marché émergent. Le verre solaire peut également susciter l’intérêt des détaillants à l’avenir pour les vitrines de magasins qui peuvent générer l’énergie dont elles ont besoin.
Le cadastre solaire : un outil motivant et pédagogique
Comment convaincre efficacement les particuliers de choisir le photovoltaïque ? Réaliser un travail pédagogique Depuis quelques années, les gouvernements territoriaux travaillent à l’établissement d’un cadastre solaire sur leur territoire. Un projet qui devrait gagner du terrain dans les années à venir.
En 2020, la Métropole Perpignan Méditerranée lancera son cadastre solaire. Elle y travaille dans le cadre de sa politique énergétique.
Les professionnels comme les particuliers peuvent accéder gratuitement à la carte détaillée. Elle s’intéresse particulièrement aux syndics de copropriétés afin d’évaluer le potentiel photovoltaïque de leurs structures. Pour Marc Médina, le vice-président délégué au développement durable de la métropole, “L’objectif est d’inciter la population à passer le cap du photovoltaïsme”. Le cadastre solaire se veut un outil pédagogique et incitatif. Et puisque la métropole perpignanaise affiche en 2 500 heures d’ensoleillement moyen par an, le solaire s’avère une énergie très attrayante.
Source: https://lenergeek.com/2021/03/31/les-tendances-de-lenergie-solaire-pour-2021/
